Départ tôt ce matin à 7 heures après une bonne nuit de sommeil
Philippine a un peu du mal à se lever. Heureusement contrairement aux prévisions, il ne pleut pas lorsque nous partons. Petite pause à la boulangerie avant de prendre la traditionnelle montée de début de trajet. Il fait déjà relativement chaud mais avec toute la pluie qui est tombée beaucoup d’humidité. On voit les nappes de brouillard qui flottent au dessus des arbres. Petit sms de Séverine que nous avions croisée à notre étape de Saint Léonard qui nous conseille une adresse à Châlus. Nous sommes partis ce matin sans savoir où est-ce que nous nous arrêterions. C’est pour cela que je ne souhaite pas réserver à l’avance. C’est pour moi un bon moyen de saisir les opportunités et de ne pas se retrouver contraint d’aller jusqu’à l’hébergement que l’on a réservé. C’est aussi un bon moyen de tester le lâcher prise et de se rendre ouvert et disponible à toutes les opportunités qui s’offrent à nous sur le chemin. Nous avons aussi des anges gardiens telle Séverine qui nous annonce à l’avance. Nous essuyons quelques averses en longeant un joli petit cours d’eau en montant et descendant au gré du relief. Partis plus tôt que d’habitude nous nous arrêtons vers 11h30 pour une pause pique nique. Étant donné qu’il pleut, nous trouvons refuge dans une église et mangeons nos sandwichs bien au sec. Nous repartons sous un timide soleil qui sèche progressivement la nature. Nous marchons en alternant montées et descentes mais toujours sur la route. Nous arrivons enfin à un troupeau de moutons dont un certain nombre ont des cloches autour du cou. Cela rappelle les troupeaux dans la montagne et amène un peu d’animation. Nous quittons parfois la route pour des petit sentiers où nous passons sans trop de difficultés. Philippine se déchaîne sur les gommettes et en remplit les pages de son cahier. Certains passages sont délicats car sous la pluie et parfois sur des routes assez passantes. Nous débouchons enfin sur un sentier chargé de boue. Gauche, droite, il s’agit de bien choisir car il n’y a pas de deuxième essai. Quand le chariot s’enfonce, il faut une sacrée énergie pour le dégager alors même que les pieds glissent tant et plus. Nous finissons par arriver à Châlus où Eliane nous reçoit comme des rois. Jugez vous même. Au menu pour Philippine steak haché frites (maison s’il vous plaît !) tout cela devant la télévision. Philippine n’en revenait pas. Quand à moi : omelette avec les oeufs de la ferme et cèpes. Pâté fait maison, salade du jardin. Bref que des bons produits cuisinés avec amour et énergie car Eliane en dépit de problèmes de santé a de l’énergie à revendre. Elle a tenu un hôtel restaurant pendant des années et cherche maintenant à le vendre mais les temps ne sont pas propices ! Si quelqu’un cherche à se reconvertir, c’est l’occasion
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Rassasiés et après un bel échange avec Eliane, nous montons nous coucher et pour une fois relativement tôt. J’avoue qu’hier j’ai dû m’assoir pour finir la publication car sinon j’allais m’endormir !
Bonne soirée à vous et à demain !