Bonjour à tous,

Aujourd’hui petite étape pour rejoindre Orthez. Nous avons donc dormi hier dans la salle des fêtes de Beyries où une association avec l’accord de la mairie a aménagé un coin de la salle des fêtes pour pouvoir accueillir les pèlerins. Et l’accueil ça les connait ! Nous avons eu la chance d’avoir la visite de Madame le maire et de son mari qui se trouve être celui qui accueille les pèlerins cette semaine. Quel formidable accueil et quels échanges nous avons eus avec quelques anecdotes du chemin. Nous nous couchons tôt pour être d’attaque. Ce matin Robert et Toos partent plus tôt que nous. Philippine émerge doucement puis complètement lorsqu’elle aperçoit un chien dehors ! Il a un peu de mal à marcher et ne semble plus très jeune ! Voilà que Philippine s’empare de mon téléphone et raconte sa vie au chien tout en faisant des selfies. Ça vaut le détour ! Philippine voit aussi un oiseau mort et le prend également en photo ! Nous avons notre bestaire du matin. Petit déjeuner, vaisselle, toilette Philippine est prête. Plus qu’à tout remettre dans le chariot 🥵. Voilà aussi pourquoi j’aime les grandes étapes car cela permet de vraiment avancer sans faire et défaire le chariot. Ce matin le temps est couvert. Peut-être un peu de pluie, peut-être pas ! De toute façon quel que soit le temps, on marche !
On voit que l’on change de pays et qu’on arrive dans le Bearn. L’architecture n’est plus la même, les champs non plus. Le paysage se transforme on sent que les Pyrénées se rapprochent. On recommence à monter et à descendre. Rien de bien méchant pour l’instant mais ça met en jambe.
Petits plans vidéos avec le drone pour montrer l’évolution du paysage. D’ailleurs les Pyrénées se profilent et on devine leurs formes tout au loin.
Nous avançons gentiment avec notre DJ Philippine qui met une ambiance de folie dans le chariot !
Nous finissons par arriver sur un gros rond point avec une grande surface où nous nous arrêtons pour refaire notre épicerie de bord. Philippine … et moi avons une consommation de compote impressionnante. En plus ça prends un peu de volume dans le chariot. Bon on reste sur du classique pour Compostelle Père Fille : fromage saucisson. Petite salade de crudités pour moi. Ça change un peu de l’ordinaire. On fait toujours un peu l’attraction dans les supermarchés avec notre tank. A la sortie du supermarché un dame sort et nous demande ce que nous faisons. Nous expliquons, elle s’en va ravie. Nous reprenons le chemin sur quelques centaines de mètres et j’ai la petite musique qui redémarre « J’ai faim moi » J’ai immortalisé la scène pour vous montrer.
Petite pause casse croûte vite expédiée, il ne nous reste plus que 2 heures. Monter descendre. C’est reparti. Nous finissons par arriver près d’un petit village où dans une anfractuosité est caché un calepin sur lequel chacun met son nom, d’où il vient et ce qui l’a touché sur le chemin. Je lis la première page et tombe sur le mot de Corinne avec qui nous avions partagé une dizaine de kilomètres avant hier. Nous mettons notre petit sticker « Merci » Compostelle Père Fille, puis repartons de plus belle pour finalement arriver à Orthez où nous passons sans le voir devant l’accueil Pèlerin. C’est pourtant pas faute d’être un bel hébergement. Ce soir nous dormons dans la tour de la belle au bois dormant ! Et nous retrouvons Robert et Toos ou plutôt leurs affaires. Ils sont partis dans le centre. Nous nous douchons avant de repartir à l’office de tourisme pour faire tamponner nos crédentiales. Petit coup de tampon, plus des ballons à gonfler, Philippine est ravie ! Nous allons voir quelques rues dans la vieille ville en attendant des amis que nous avions sur Paris et qui ont déménagé il y a quelques années. Très chouette moment autour d’un verre, juste après que Philippine ait joué 10 minutes à de petits jeux installés judicieusement. En plus nous sommes gâtés, une bd, des crayons, deux capes pour se protéger de la pluie, plus plein d’autres petites attentions tant et si bien que je me vois mal rajouter ça dans le chariot. Pas de problème nous aurons la joie de retrouver tout ça à notre retour à Paris.
Mais le ventre de Philippine se met à nouveau à grogner. Le besoin de frites se fait ressentir des srites comme dirait Philippine qui a du mal à prononcer les F. C’est ballot avec un prénom comme le sien !
Frites / hamburger / nuggets ça change de notre repas du soir : nouilles, pâtes et autres fusilli ! 😋
Avec en prime petit cadeau 🎁, un Rubix cube après avoir échappé au vernis à ongle. Nous rentrons à l’accueil pèlerin pour retrouver Toos et Robert. Petite histoire du soir puis au dodo !
Message de François qui est une étape devant nous ! Il nous dit que cela va être compliqué : grosse montée, cailloux, ornières ! C’est pas gagné. Nous allons jusqu’à Sauveterre-de -Bearn
Chaque jour après l’autre !
Je regarde ça juste après avoir fini de publier !

Merci à tout ceux qui nous ont rejoint !
1000 mercis aux personnes qui ont participé financièrement à ce défi qui sans eux n’aurait pu se faire !
Je vous souhaite une très bonne nuit et voici le deuxième meilleur moment de la journée d’un pèlerin après la douche salvatrice : se coucher pour 😴

Bonne nuit à tous !